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OLYMPIQUE DE MARSEILLE

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L'Olympique de Marseille a le plus grand palmares des clubs français. Venez retrouver sur ce blog, tous ses titres mais également tous ce qui entoure ce club depuis 1899 à aujourd'hui. Pour les inconditionnels de l'OM...

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CHAMPION DE FRANCE 1991-1992

Le championnat débute après une fin de saison 91 agitée. Dans l'avion du retour de Bari, le président Tapie avait lancé à l'ensemble de l'équipe " que tout le monde était libre de partir ". La menace ne sera réellement mise à exécution qu'à la suite d'une nouvelle déconvenue européenne, à l'automne, à Prague. Par conséquent, et donc pour la première fois sous l'ère Tapie, c'est un OM quasi-inchangé qui reprend la compétition le samedi 20 juillet. Les nouvelles têtes ne sont pas légion sur la pelouse. Tout juste Jocelyn Angloma, en provenance du psg, qui a été échangé contre trois Olympiens (Fournier, Germain et Pardo).
Jean- Philippe Durand et Didier Deschamps arrivant quant à eux de Bordeaux. Le seul changement notable se situe sur le banc avec la présence au poste d'entraîneur du contesté Tomislav Ivic. Les Olympiens connaissent un début de saison sans encombre jusqu'à la 8e journée et une défaite surprise à Toulon, but de l'ancien marseillais Meyrieu. Entre temps, l'attention des médias s'est surtout focalisée sur l'arrivée d'un joker. Au final, c'est Trevor Steven qui est recruté pour une somme record (plus de 40 millions de francs).
L'Ecossais ne restera qu'une année avant de repartir au Glasgow Rangers. Toujours en début de saison, même cette fois-ci sur la scène internationale, l'OM bat le record de représentations en équipe de France. Pendant huit minutes, ils sont en effet huit marseillais (Amoros, Boli, Casoni, Angloma, Deschamps, Durand, Sauzée, Papin) sur la pelouse du stade de Poznan contre la Pologne. Victoire 5-1 des Bleus et une sérieuse option de prise sur la qualification pour l'Euro 92. Le 19 octobre, alors que l'OM s'apprête à aller jouer à St-Etienne, un supporter des Verts jette une canette à la tête de Jean-Pierre Papin à sa sortie du bus. Blessé et sous le choc, JPP ne prend pas part à la rencontre. Le match sera rejoué fin janvier avec au bout un nul 1-1, but marseillais signé...Papin.
L'aventure européenne tourne court. Après dix buts passés à l'Union Luxembourg au premier tour, l'OM reçoit le Sparta Prague et mène 3-0 à l'heure de jeu. L'attention se relâche alors et les Tchécoslovaques reviennent à 3- 2 grâce à deux penalties de Vrabec et Kukleta. Pour le match retour, Tapie monte au créneau et écarte Ivic au profit du revenant Raymond Goethals. Le choc psychologique ne fonctionne pas et l'OM sort par la petite porte, battu 2-1.
L'échec est cuisant aussi bien sur le plan sportif que financier. Le duo magique Papin-Waddle sait déjà qu'il vit ses derniers mois au club.
En championnat, l'OM a du mal à se remettre de l'élimination. L'équipe ne reprendra son rythme de croisière qu'en février avec une série de 5 victoires consécutives. Le samedi 11 avril, les Marseillais ont la possibilité de tuer définitivement le suspens s'ils viennent à bout de Montpellier au stade Vélodrome. 90 minutes durant les buts de Barnabé sont assiégés. Sans résultat. Puis survint ce que l'on croit alors un miracle. M. Sars à quelques minutes du coup de sifflet final accorde un penalty. JPP s'élance et... échoue. 0-0.
La journée suivante sera décisive. En effet, elle oppose les deux équipes à la lutte pour le titre. Dans un stade Louis II aux 1/4 bleu et blanc, les Marseillais vont donner une leçon de football à des Monégasques tétanisés par l'enjeu. Papin, Boli et Pelé anéantissent les rêves princiers de décrocher la couronne nationale. Score final 0-3. Dernière formalité, battre Cannes au Vél pour s'assurer définitivement le titre de champion. C'est chose faite en seconde période avec un but de Papin et un autre de Deschamps. Un JPP qui tire sa révérence de la plus belle des manières avec un discours émouvant au centre de la pelouse, à quelques minutes de la rencontre. Avec lui, deux autres monuments du " grand OM " s'en vont sous d'autres cieux : José Carlos Mozer et Chris " Magic " Waddle.
Meilleure attaque, meilleure défense, meilleur buteur, plus petit nombre de défaites (3), ballon d'Or européen pour Papin et africain pour Pelé. La saison 91/92 est celle de tous les records pour l'OM. Elle va toutefois connaître un bien triste épilogue. Quelques jours après le match de Cannes, le 5 mai 1992, l'OM semble en route pour un nouveau doublé coupe-championnat. Reste à écarter en ½ finale le SC Bastia. Le club insulaire se prépare à la fête. Mais de fête il n'y aura pas. Une tribune du stade de Furiani s'écroule soudainement comme un château de cartes. 15 personnes y laissent la vie. Les Monégasques déjà qualifiés pour la finale, souhaitent la jouer malgré l'ampleur du drame. L'OM refuse. La finale est annulée le 8 mai. Pour la première fois en 75 ans d'histoire la Coupe de France n'aura pas de vainqueur.

REPERES
Capitaine : Jean-Pierre Papin
Entraîneur : Tomislav Ivic puis Raymond Goethals
Résultats
38m - 23v - 12n - 3d - 58 pts 67 buts (1ère attaque)
Domicile : 12v - 6n - 1d - 30 pts 39 buts pour 8 buts contre
Extérieur : 11v - 6n - 2d - 28 pts 28 buts pour 13 buts contre
Effectif
Amoros - Angloma - Baills - Boli - Casoni - Deschamps - Di Meco - Durand - Eyraud - Lada - Libbra - Marquet - Mozer - Olmeta - Papin - Pelé - Sauzée - Waddle - Xuereb
Buteurs
Papin 27 - Pelé 12 - Waddle 7 - Boli 5 - Deschamps 4 - Steven 3 - Xuereb 3 - Sauzée, Durand 2 - Angloma 1
Equipe type
Olmeta - Angloma - Boli - Mozer - Casoni - Amoros - Deschamps - Steven (Durand) - Pelé - Waddle - Papin
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#Posté le dimanche 24 juillet 2005 12:23

CHAMPION DE FRANCE 1990-1991

La nécessité de changement amorcée par Bernard Tapie se traduit par l'engagement de quelques joueurs de tempérament. Avec le retour de Cantona (vainqueur de la Coupe de France avec Montpellier et titulaire en équipe de France) et de Pelé (réconcilié avec Papin après quelques frictions au cours de la saison 89/90), Gérard Gili dispose d'un groupe de très grande valeur. De l'avis de bon nombre d'observateurs, aucune équipe française ne semble en mesure de rivaliser avec l'OM plus que jamais à la recherche de la consécration Européenne. Bernard Tapie aurait l'intention d'engager un technicien supérieur du football capable de gérer le haut niveau et de favoriser la formation de Gérard Gili. Les premières journées du Championnat confirment le statut de l'OM archi favori de la Compétition mais également la difficulté à driver un groupe composé essentiellement de joueurs de très haut niveau.

Tigana réagit dès la deuxième journée. Il est remplaçant à Metz et s'exprime à l'occasion de sa rentrée contre le Paris Saint Germain (8ème journée). "Je n'ai pas voulu parler ces derniers temps. Un choix avait été fait, celui de ne pas me faire jouer. Je l'ai accepté pour le bien être du club". Par ailleurs, la rumeur de l'arrivée d'un entraîneur d'expérience s'amplifie. Le 11 septembre la nouvelle tombe et fait l'effet d'une bombe. Beckenbauer, sacré champion du monde avec l'Allemagne en juillet dernier donne son accord à Bernard Tapie. Questionné au sujet de Gérard Gili, le Président répond : "Gérard a prouvé qu'il était capable de manager, obtenant deux titres et une Coupe de France. Il a également la connaissance des hommes. Il n'y a eu aucun conflit à l'OM. Il sait gérer un groupe. Il connaissait mon intention d'engager un entraîneur de grande expérience et il m'avait répondu que ça dépendait des hommes proposés et des possibilités d'enrichir ses connaissances."
Expérience : le mot clé de l'affaire. Bernard Tapie présente l'allemand comme l'homme capable d'apporter à l'OM le petit quelque chose qui lui manque pour atteindre la véritable dimension européenne. De passage à Marseille, Karl Eintz Förster ajoute "Bernard Tapie m'avait parlé de Beckenbauer il y a trois ans. Son expérience peut donner confiance à l'équipe pour les grands matches". Le capitaine Jean-Pierre Papin approuve "Avec la venue de Beckenbauer, Marseille est à l'abri de l'échec. c'est sûr, nous sommes contents. Ca va changer beaucoup de choses". Dans un premier temps on a l'impression que Gérard Gili va travailler avec Beckenbauer et Osieck (préparateur physique parlant français) mais après la rencontre de Coupe d'Europe (0 - 0), il annonce, au cours d'une conférence de presse éclair, son départ pour Bordeaux. le président des girondins avait déjà essayé de s'assurer ses services.

Deux jours après, l'OM reçoit Cannes (avec Zidane) pour le compte de la dixième journée du Championnat. Pas de chance pour le nouvel entraîneur, l'OM concède une défaite inattendue. La première de la saison ! Choc psychologique négatif, le public scande le nom de Gili sur l'air des lampions ! Simple accident de parcours ? Possible. Papin et ses camarades réagissent positivement en s'imposant à Monaco et contre l'AS Saint Etienne mais le ciel olympien s'assombrit à nouveau en cette fin de mois de décembre avec deux revers à Sochaux et Nancy puis une débâcle à Auxerre (4 à 0). Quatre défaites en dix rencontres !
La presse allemande se fait l'écho des confidences désabusées du kaiser "si c'était à refaire, je ne reviendrais pas à Marseille. J'ai succombé au charme de Tapie sans en mesurer toutes les conséquences. Les conditions d'entraînement par exemple sont indignes d'un grand club européen. Je dispose de 21 pros dont 4 gardiens et seulement 2 vrais attaquants. Je ne jette pas l'éponge, enfin pas encore. J'ai sous estimé le barrage de la langue. L'équipe me comprend très bien mais en revanche je n'arrive pas à faire passer mes messages au sein du club."
Bernard Tapie accuse le coup. "Je suis angoissé par les résultats, je ne suis pas content du tout!" Malgré ces contre performances, l'OM occupe le fauteuil de leader mais à l'évidence, l'équipe donne l'impression de subir un phénomène d'inhibition très perceptible à Caen (où jouent François Lemasson et Franck Dumas considéré comme le meilleur libéro du Championnat) à la veille de la trêve avec à la clé un nul très décevant.
La procédure de divorce entre Bernard Tapie et Franz Beckenbauer évolue rapidement avec l'arrivée du troisième entraîneur de la saison : Raymond Goethals. Le kaiser coiffe la symbolique casquette de directeur du staff technique. "Mon rôle sera celui qui aurait été le mien si Gérard Gili était resté" précise t-il. L'ancien entraîneur de Bordeaux révèle que Jean-Pierre Bernès avait déjà pris contact avec lui au mois d'août 1990 puis ajoute " j'ai reçu un premier coup de fil en novembre " et affirme arriver en pays de connaissances "je connais presque tous les joueurs". Il insiste sur l'importance de la communication. Pas de problème pour lui : il parle le français et l'allemand. Les joueurs de leur côté apprécient "nous allons travailler avec sérieux dans une ambiance décontractée" déclare Eric Di Méco. "C'est un marrant" confirme Basile Boli qui retrouve le centre de la défense après avoir occupé le couloir droit sous la direction de Franz Beckenbauer. "Je vous connais tous, vous allez jouer à votre place et faire ce qu'on vous demande" annonce le nouvel entraîneur. Le nouveau décor est planté ! Le premier match de l'année 91 comble d'aise le stade Vélodrome : 7 buts à 0 contre Lyon (Vercruysse 32e mn, Germain 60e et 61e mn , Papin 37e, 51e, 69e et 90e mn).

Cinq points d'avance! Bonne entrée en matière pour Raymond Goethals. Satisfait du résultat et de la manière dont le belge rappelle à qui veut l'entendre qu'il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Bien vu ! L'OM se fait piéger à Lille sur un terrain boueux et favorable à l'équipe qui défend fait remarquer Raymond Goethals pas mécontent du comportement de ses joueurs. Courte défaite sans conséquence d'ailleurs puisque Monaco et Auxerre ont également chuté. Nantes fera les frais du désir de rachat de l'OM. Six buts à zéro au stade Vélodrome " Marseille est un ogre ".
Albert Batteux ancien entraîneur du grand Reims et du prestigieux Saint Etienne ne voit pas qui pourrait barrer la route aux Champions en titre. Pendant ce temps, beaucoup d'agitations en coulisse. Bernard Tapie écope d'une suspension : huit mois fermes et quatre avec sursis (accusé de tricherie par Claude Bez et comportements envers les arbitres). "Un coup d'épée dans l'eau" commente monsieur Fournet Fayard Président de la Fédération Française de Football. Rien n'empêche Bernard Tapie de gérer son club et de rester Président. Les joueurs menacent de faire grève, les supporters manifestent. L'équipe se déplace malgré tout à Bordeaux pour des retrouvailles fructueuses, match nul 1 à 1, pas d'incident et confidence de Gérard Gili à propos de son refus de travailler avec Beckenbauer "si c'était Goethals qui avait été appelé, je serais resté et nous aurions fait un sacré tandem".

Avant d'aller à Milan, l'OM se rassure en disposant de Monaco. "Faut pas rêver. A onze journées de la fin, l'OM a cinq points d'avance et maintient la cadence. Il vient de prendre trois points en deux rencontres a priori difficiles" déclarait Marcel Dib (le Marseillais de la principauté) à la veille de cette rencontre. Arsène Wenger va plus loin. Il mise sur l'OM. Contre le Milan AC privé de Van Basten et de Baresi pour le match aller, oui, mais voilà Raymond Goethals confronté à une fort délicate situation. Eric Cantona et Jean Tigana (les deux Marseillais de l'OM) refusent de s'asseoir sur le banc des remplaçants. "Cantona n'était pas sur la feuille de match à Monaco. Il m'a dit qu'il n'était pas très bien. Vous savez moi je ne peux pas chercher. Il n'était pas fort pour être sur le banc. Vous voyez, il est sur le banc, il n'y est pas, ça m'est bien égal. Tigana ne veut pas être sur le banc. Demain Waddle ne voudra pas être sur le banc, après ce sera Pelé. Non, les onze meilleurs jouent. - Eric Cantona ne voulait pas être sur le banc ? - Non, ça ne l'intéressait pas beaucoup. - Il ne jouera pas à Milan ? - Exactement, vous savez tout. - Pour quelles raisons ? - Parce que j'ai dit qu'il ne jouerait pas contre Milan. - Pourquoi ? - Je ne sais pas utiliser Cantona contre Milan. Ce sont des raisons techniques. Point à la ligne."
Voilà les deux enfants des Caillols pratiquement perdus pour l'OM. Regrettable, mais à qui la faute ? Pour la première manche, Raymond la science aligne un onze à vocation moins offensive qu'en championnat (Di Méco peu utilisé jusqu'ici prenant la place de Vercruysse pour un rôle tout à fait différent bien sûr). Cela donne l'équipe Olmeta Mozer Amoros - Boli - Casoni - Di Méco Pardo - Germain Pelé Waddle - Papin.

Le match commence bien avant le coup d'envoi, chaque entraîneur essayant de décripter le langage et le comportement de l'adversaire . La grande qualité des joueurs olympiens et l'ingéniosité tactique du pragmatique Raymond Goethals hantent les nuits de Arrigo Sacchi redoutable metteur en scène également. Méfiance de mise au cours des premiers échanges mais ce round d'observation tourne à l'avantage des milanais suite à ce que d'aucuns attribuent à de la fébrilité. A la 15e minute, l'opportuniste Gullit profite d'une malencontreuse mésentente Casoni/Mozer et ouvre le score. On craint le pire mais les olympiens ne s'affolent pas et réagissent vigoureusement. Waddle suite à une offensive Di Méco/Germain inquiète Pazzagli dès la 17e minute. On s'achemine vers la demi heure de jeu. Combinaison Pelé/Waddle. L'anglais trouve instantanément Papin démarqué côté droit de la surface de réparation (son espace préféré) pour une reprise sèche et précise synonyme d'égalisation.
Rassurés, bien en place et solidaires, les hommes de Raymond Goethals font plus que jeu égal avec leur prestigieux adversaires avec à la baguette Abedi Pelé auteur d'un superbe lobe au nez et à la barbe de Galli et Pazzagli soulagé de voir la balle heurter le poteau avant de sortir. Peu d'occasions pour les milanais pris très souvent au piège du hors jeu. Un tir de Simone et un coup franc de Gullit bien maîtrisés par Olmeta. Le score n'évolue pas. Les observateurs spécialisés font remarquer qu'aucune équipe n'avait réussi à revenir au score à San Siro. une référence de taille pour l'OM. Les marseillais auraient mérité de l'emporter et se trouvent en ballottage favorable mais gare au désir de revanche des italiens.

Avec une formule apparemment prudente et défensive, l'OM a attaqué pour se hisser au niveau du Champion d'Europe en titre. Arrigo Sacchi reconnaît "L'OM me rappelle le Milan d'il y a 3 ans : frais, enthousiaste, riche d'individualités, en pleine ascension". Rendez-vous le 20 mars à Marseille Milan panse ses plaies. Malgré le retour de Baresi, les poulains de Sacchi s'inclinent à domicile contre Bergame sous le regard très attentif de Raymond Goethals. Gullit, Costacurta et Donadini ne jouent pas, alors qu'on lui faisait remarquer que dans ces conditions il s'était déplacé pour rien, "Raymond la Science" réplique malicieusement "Vous n'apprenez peut-être rien ici mais moi je ne perds jamais mon temps dans un stade, il y a toujours un enseignement à tirer".
Un souci de taille pourtant, Pardo opéré ne jouera plus cette saison. Fournier le remplacera dans un dispositif identique à celui du match aller alors que l'on attendait le retour de Jean Tigana. Côté Milan AC, retour de Baresi et du gardien, Rossi. Face au bloc rouge et noir, les marseillais livrent un véritable combat et se procurent les meilleures occasions mais ne concrétisent pas. A la 75ème minute, Casoni lance une contre-attaque, relayé par Di Meco puis Pelé qui centre. A hauteur des 18 mètres, Papin remise de la tête pour Waddle qui reprend du droit et crucifie Rossi. Ce but incite les milanais à sortir de leur coquille avec Simone à la place de Rijkaard. Une tête non cadrée de Gullit, un coup franc de Erani détourné par Olmeta puis à 3 minutes de la fin, l'incident insolite : extinction de quelques projecteurs du stade Vélodrome ! Voulant sans doute profiter de cette panne (rencontre à rejouer ?), les italiens quittent le terrain puis reviennent. Ils écoperont d'un an de suspension en compétition européenne ! Restent en course avec l'OM, le Bayern de Munich, le Spartak Moscou et l'Etoile Rouge de Belgrade, équipe que redoute particulièrement Raymond Goethals "C'est peut-être meilleur que le Bayern ou le Real Madrid même si la réputation n'est pas la même".
Tirage au sort... L'OM tire le Spartak Moscou qui vient d'éliminer le Real Madrid ce qui constitue à l'évidence une performance même si dans les chaumières on considère que c'est l'adversaire le moins dangereux du dernier carré.
Le 10 avril pas loin de la Place Rouge, l'OM avec Tigana (remplacé par Vercruysse à la 75ème minute) assure l'essentiel en s'imposant par 3 buts (Pelé 26e, Papin 31e, Vercruysse 87e). Pas de surprise pour la seconde manche avec une victoire étriquée mais suffisante pour la qualification pour la finale contre l'Etoile Rouge de Belgrade obtenant son billet au détriment du Bayern de Munich, confirmant la justesse du jugement de Raymond Goethals.

L'OM voit toujours triple avec le titre de Champion en poche et une qualification pour la finale de la Coupe acquise grâce à des performances attestant d'un potentiel exceptionnel : victoires à Paris (1/8 de finale) et à Nantes (1/4 de finale) mais des problèmes se posent à l'entraîneur olympien. Eric Cantona ne s'entraîne plus, Pardo ne fait que de la musculation, Stojkovic n'est pas complètement rétabli, Eric Di Meco, touché au ligaments s'entraîne légèrement, sa participation à la finale n'est pas certaine. Papin accuse les effets secondaires d'un traitement sévère pour un problème de vue. Au coup d'envoi, on trouve : Olmeta, Amoros, Mozer, Boli, Casoni, Di Meco, Germain, Fournier, Pelé, Waddle, Papin. Surprise : l'absence de Tigana pourtant titulaire en championnat (depuis la 33ème journée) et contre le Spartak Moscou. Il prend place sur le banc des remplaçants à côté de Stojkovic, Vercruysse et Casanova. Les yougoslaves adoptent un dispositif prudent très compact avec Jugovic stoppeur devant sa défense et le seul Poncev devant. L'attaque olympienne moins bien soutenue par Amoros et Di Meco (un peu juste physiquement) et par le milieu de terrain bute sur le rideau tissé devant le gardien Stankovic. Peu d'occasions de but. Tigana encourage de la voix et du geste ses camarades, rien n'y fait. A la 75ème minute, Vercruysse entre à la place de Fournier pour un OM plus offensif. Pas suffisamment pour perforer le bloc yougoslave campant sur ses positions donnant l'impression d'attendre les prolongations qui ne donneront rien, l'entrée tardive de Stojkovic donnant seulement quelques frayeurs à ses compatriotes.
La fatidique épreuve des tirs au but trouve à l'avantage de l'Etoile Rouge de Belgrade rompue à ce genre d'exercice pratiqué régulièrement dans le championnat yougoslave où le match nul n'existe plus. Héros malheureux de ce verdict, Manu Amoros qui n'a pas réussi son tir. Enorme déception pour les olympiens et leurs nombreux supporters. Déception symbolisée par les larmes de Boli. L'OM ne se remettra pas de cette terrible déconvenue, s'inclinant à la toute dernière minute en finale de la Coupe de France contre l'AS Monaco sur un but de Passi à la 90ème minute.

REPERES
Capitaine : Jean-Pierre Papin
Entraîneur : Gérard Gili puis Franz Beckenbauer (20 sept.) puis Raymond Goethals (1er janv.)
Résultats
38m - 22v - 11n - 5d - 55 pts 67 buts (1ère attaque)
Domicile : 16v - 2n - 1d - 34 pts 49 buts pour 11 buts contre
Extérieur : 6v - 9n - 4d - 21 pts 18 buts pour 17 buts contre
Effectif
Amoros - Ayache - Boli - E. Cantona - Cano - Casanova - Casoni - Di Meco - Fournier - Germain - Huard - Lada - Marquet - Mozer - Mura - Olmeta - Papin - Pardo - Pelé - Regina - Stojkovic - Tigana - Vercruysse - Waddle
Buteurs
Papin 23 - Boli, Cantona 8 - Waddle, Germain 6 - Vercruysse, Pelé 5 - Fournier 2 - Pardo, Amoros 1 - Cartier (Metz), Van Herpen (Brest) 1 csc
Equipe type
Olmeta - Amoros - Mozer - Boli - Casoni - Di Meco - Fournier (Tigana) - Pelé (Vercruysse) - Germain (Pardo) - Waddle - Papin
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#Posté le dimanche 24 juillet 2005 12:55

CHAMPION DE FRANCE 1989-1990

Les saisons qui suivent un doublé son généralement difficile à négocier. L'OM relève le challenge en championnat et remporte son 7ème titre ! Avec le doublé, l'OM vient de s'installer au sommet du football français. Bernard Tapie n'est pourtant pas enclin à s'endormir sur ses lauriers. Il recrute 8 authentiques internationaux en exercice affichant clairement son ambition pour atteindre l'objectif annoncé à son arrivée : gagner une Coupe d'Europe. Il renouvelle sa confiance à Gérard Gili alors que les noms de techniciens réputés (Ivic, Trappatoni) avaient circulé en coulisse de concert avec celui de Diego Maradona contacté par Michel Hidalgo. "Le projet de Bernard Tapie m'a semblé très sérieux, les conditions financières équivalentes à celles de Naples avec la possibilité de donner une éducation différente à mes filles et une meilleure qualité de vie à ma famille". Ce recrutement exceptionnel comble d'aise les supporters, un doute subsiste, il concerne Chris Waddle (montant annoncé du transfert 44 millions). Une drôle de dégaine pour celui que l'on considère comme le successeur de Klaus Allofs, lourd et emprunté, lorsqu'il foule pour la première fois la pelouse du stade à Luminy. Cependant quelques anciens font observer que Gunnar Andersson avait prêté à sourire lors de ses débuts. On connaît la suite. Explications de Chris Waddle longtemps hébergé par Jean-Pierre Papin : "J'ai signé le 15 juillet, je suis arrivé le mercredi et le vendredi je jouais à Lyon. Tous les autres étaient prêts alors que moi je rentrais de vacances. Je n'avais pas touché le ballon depuis un mois". On entre dans le vif du sujet le 21 juillet. A Lyon, les olympiens effectuent un festival impressionnant, 4 buts à 1 (Papin 5ème, Sauzée 8ème, Eyraud 14ème, Mozer 51ème).

Vu le résultat et compte tenu des talents dont dispose Gérard Gili, on se demande si l'OM ne va pas faire cavalier seul dans le championnat 89/90. C'est faire peu de cas de la valeur et de la détermination des adversaires farouchement désireux de faire mordre la poussière aux plus forts. La suite sera moins flamboyante. Quelques contre performances à l'extérieur : à Toulouse (3ème journée), Lille (13ème journée). L'OM sombre à Bordeaux sur le score de 3 à 0 (Ferreri 7ème sur penalty, 57ème Ferreri, sur un service de Jean-Philippe Durand à la suite d'un magnifique râteau sur Carlos Mozer et Allofs 78ème). Les girondins sont en tête, l'OM a perdu de sa superbe. Après une victoire étriquée contre le PSG, 2 buts à 1 (Waddle 35ème et Francescoli 87ème pour l'OM, Vujovic 75ème pour le PSG, Papin ayant raté un penalty). Bernard Tapie explique "Il n'est pas possible de jouer sur les deux tableaux. La saison dernière si l'OM a remporté le doublé, c'est parce qu'il était libéré des contraintes européennes alors que Bordeaux a commencé à laisser des plumes juste après son élimination de la Coupe d'Europe. Cette saison c'est le contraire. Inconsciemment les joueurs pensent à l'Europe, je le reconnais, c'est moi le responsable. Je peux perdre sur les deux tableaux à partir du moment où je leur mets dans la tête une priorité absolue, à savoir que cette année la culture du club c'est l'Europe. Jean-Pierre Papin a raté un penalty, c'est qu'il y a quelque chose dans sa tête comme dans celle des ses équipiers".

La régularité des girondins leur permet d'être champions d'automne avec 4 points d'avance sur l'OM (qui compte un match en retard contre Monaco qui sera gagné le 22 novembre grâce à Vercruysse (2 buts), Francescoli et Waddle bien dans sa peau, étincelant dans ses dribbles et ses services). A l'évidence, rien n'est joué et c'est tant mieux pour l'intérêt de la compétition même si Bordeaux se trouve amoindri par l'absence de Jean-Philippe Durand blessé à l'entraînement de l'Equipe de France suite à un tacle de Jean-Pierre Papin.
Au même moment le grand espoir Didier Deschamps pose ses valises à Marseille. "Didier Deschamps, jeune international de 21 ans considéré depuis France/Suède comme l'un des grands patrons de la sélection nationale" commente un journaliste spécialisé. Ironie du sort, Didier Deschamps endosse son premier maillot olympien le 25 novembre 1989 pour affronter ses anciens camarades au Stade de la Beaujoire. Voilà un renfort de choix pour la suite des événements et notamment en vue de la seconde partie de la campagne européenne, l'OM se retrouvant quart de finaliste après avoir éliminé Bröndby (3 à 0 puis 1 à 1) et A.E.K. Athènes (2 à 0 puis 1 à 1). A la trêve, le 17 décembre, les positions sont les suivantes, les équipes ayant disputé 23 rencontres : 1- Bordeaux avec 36 points (+ 27 buts) 2- OM avec 33 points (+ 26 buts) 3- Sochaux avec 27 points (+ 8 buts)

Qui sera champion ? La question, posée par un chroniqueur spécialisé, s'adresse aux entraîneurs de division nationale : 14 entraîneurs penchent pour Bordeaux, 4 (Courbis de Toulon, Goethals de Bordeaux, Blazevic de Nantes et Gili de l'OM) votent pour l'OM, alors que les Parisiens (Ivic du PSG et Kasperczak du Racing) ne se mouillent pas. Le technicien belge des girondins précise sa pensée " le mois de février devrait être décisif. Si seulement nous pouvions continuer sur notre lancée. Mais je connais le foot et je sais pertinemment que nous connaîtrons inévitablement une baisse de régime. Marseille demeure le grandissime favori. Notre seul avantage, les matchs de Coupe d'Europe que l'OM aura à digérer, puisque je suis certain que nos rivaux ont une grosse chance d'atteindre la finale. Gili a les hommes pour jouer sur les deux tableaux et nous ne serons pas loin derrière ". Après les vacances et à la faveur d'une série de 6 rencontres sans défaite, l'OM revient à un point de son rival (avec un match en plus à disputer, qui se soldera par un nul à Saint-Etienne le 25 avril 1990). Nous sommes à la mi- mars, l'OM a gagné son ¼ de finale aller de la Coupe d'Europe à Sofia avec le jeune Eric Mura au marquage du redoutable Stoîchkov. "J'ai joué gros sur ce coup, tout le monde a cru que j'étais devenu fou car Eric Mura n'avait joué aucun match officiel. Tout a bien fonctionné avec de surcroît un but magistral de Philippe Thys qui avait remplacé Mozer à la 79ème minute"
Au cours du match retour et alors que les olympiens mènent 3 buts à 0 (Waddle 24ème, Papin 27ème, Sauzée 73ème), Huard et Mura se télescopent en essayant de contrer Ouroukov. Diagnostic, jambe fracturée pour Huard ! Petites causes, grosses conséquences ! Jean Castaneda reprend du service et l'OM s'incline à Brest potentiel relégable alors que Bordeaux corrige sévèrement le PSG. On attend avec anxiété le choc des 2 candidats au titre programmé pour le 1er avril. A la veille de ce sommet l'OM est revenu à un point (reste à jouer le match à St-Etienne), Bordeaux s'étant incliné à domicile contre Auxerre. Rousseau est recruté à Laval pour remplacer Huard garde les buts (il a débuté à Cannes au cours de la 32ème journée).

Deux hommes ont dominé ce sommet : Joseph-Antoine Bell qui a évité une véritable déroute à son équipe et Waddle qui a fait la différence sur deux coups francs magistralement ajustés. La plupart des spécialistes pensent que le titre est joué et l'OM prépare un autre grand rendez-vous : Benfica au Portugal pour la ½ finale retour de la Coupe d'Europe. L'OM vainqueur à l'aller sur le score de 2 buts à 1 (Lima 10ème pour le Benfica, Sauzée 14ème et Papin 44ème) a manqué un grand nombre d'occasions. Les olympiens auraient mérité de se mettre à l'abri.
Leur domination écrasante incite les observateurs à dire que les marseillais conservent toutes leurs chances. Hélas une monumentale erreur d'arbitrage, une grave injustice va empêcher Gérard Gili et ses hommes de réussir dans leur entreprise. A la 84ème minute, Valdo tire un corner sur la tête de Magnusson qui prolonge sur Vata, entré à la 52ème minute qui expédie la balle au fond des filets avec la main. La main du destin ! Monsieur Van Langenove n'a rien vu. Beaucoup d'encre, beaucoup de salive ont coulé depuis et l'entraîneur de l'équipe portugaise , Sven Göran Eriksson a déclaré 9 ans plus tard à l'occasion de la rencontre Lazio-OM qu'il était déjà venu à Marseille : "Nous avions perdu 2 à 1 ici, mais nous nous étions qualifiés en gagnant chez nous ou plutôt en volant la victoire".

Le rêve européen passé dans des conditions difficiles à digérer, l'OM retrouve la réalité du championnat avec une déconvenue au Parc des Princes (défaite 2 à 1 contre le PSG). Bordeaux reprend le fauteuil de leader ! Le 25 avril 1990, les hommes de Gili ramènent un point de Saint-Etienne et reviennent à la hauteur de leur rival (47 points) à 4 journées de la fin. Trois victoires consécutives (contre Mulhouse, à Auxerre et contre Caen) alors que les girondins s'inclinent à domicile contre Nantes et contre Nice. L'OM est Champion de France, même s'il rate sa sortie contre Lyon vainqueur au Stade Vélodrome alors que les joueurs avaient l'esprit ailleurs, au Parc des Princes pour la finale de la Coupe de France peut-être. Reste pourtant à jouer la ½ finale. Entre le Racing Paris relégué en seconde division. L'OM est largement favori mais quelle déception ! Les joueurs parisiens plus que décontractés (Pascal Olmeta futur olympien avait déjà bouclé ses valises pour partir en vacances) ont profité du laxisme des Champions de France pour quiter le haut niveau en beauté. Parmi les vainqueurs Olmeta et Thétis (futur olympine à des périodes différentes) Bade (ex-olympien) et Ginola. Bernard Tapie n'apprécie pas du tout et annonce une grande lessive "J'ai eu la confirmation ce soir qu'il fallait changer beaucoup de choses. Après un tel match, vous comprendrez que je souhaite apporter certaines retouches". Gérard Gili ajoute "Je n'oublie pas cette élimination , ce manque de rigueur et de motivation, l'OM n'a aucune excuse à faire valoir". Pour l'anecdote, rappelons que les Ultras du virage sud ont applaudi Olmeta. Pascal leur a envoyé des baisers, il a dansé avec eux. Il ne croyait pas à cet exploit "Je ferai une semaine de plus et j'essaierai d'entrer au Parc des Princes à cheval."

REPERES
Capitaine : Jean-Pierre Papin
Entraîneur : Gérard Gili
Résultats
38m - 22v - 9n - 7d - 53 pts 72 buts (1ère attaque)
Domicile : 15v - 3n - 1d - 33 pts 46 buts pour 12 buts contre
Extérieur : 7v - 6n - 6d - 21 pts 29 buts pour 22 buts contre
Effectif
Amoros - Basile - Bernardet - Castaneda - Cauet - Deschamps - Diallo - Di Meco - Eyraud - Förster - Francescoli - Germain - Huard - Micciche - Mozer - Mura - Papin - Roche - Rousseau - Sauzée - Tigana - Thys - Vercruysse - Waddle - Warmuz
Buteurs
Papin 30 - Francescoli 11 - Waddle, Vercruysse 9 - Sauzée 5 - Mozer 4 - Eyraud, Germain 2 - Amoros, Deschamps, Diallo 1
Equipe type
Huard - Amoros - Sauzée - Mozer - Di Meco - Tigana - Vercruysse (Deschamps) - Germain - Waddle - Papin - Francescoli
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#Posté le dimanche 24 juillet 2005 13:16

CHAMPION DE FRANCE 1988-1989

Début d'une longue série de victoire en championnat de France pour l'OM. Pendant cinq années, l'OM trustera tous les titres nationaux...
Demi-finaliste de la Coupe des vainqueurs de Coupe, mais seulement sixième en championnat et éliminé dès sa première sortie en Coupe de France par Bastia (modeste équipe de D2), c'est avec la mention passable que l'OM termine la saison 87/88. Un bilan bien en retrait de celui de l'exercice précédent (second du Championnat et finaliste de la Coupe de France) aucours duquel le groupe mis en place par Bernard Tapie avait tenu la dragée haute aux Girondins de Bordeaux vainqueurs de la Coupe et du Championnat. Beaucoup de joueurs n'ont pas eu le rendement escompté par rapport à leur réputation : Delamontagne, Genghini, Bouafia, Passi (blessé), Ayache notamment mais aussi Joseph-Antoine Bell.
Première conséquence l'OM n'est pas européen pour la saison 88/89. L'équipe a pourtant besoin de sang neuf pour concrétiser les objectifs annoncés par Bernard Tapie : des titres au niveau national puis à plus long terme la consécration européenne. Huard (gardien lensois), Sauzée (milieu de terrain), Eric Cantona (attaquant marseillais d'Auxerre), Thys (défenseur nantais), Vercruysse (stratège offensif bordelais), Pastinelli (défenseur bastiais qui partira en cours de saison), Gastien (milieu de terrain niortais), Warmuz (gardien formé à Clairefontaine), Di Meco (retour de prêt) mais aussi Bernardet (milieu offensif de Montpellier) au mois de mars et surtout Bruno Germain (milieu de terrain), une acquisition providentielle. Indésirable à Toulon (conflit avec les supporters) il va s'épanouir complétement au moment où l'équipe présente une certaine fragilité au niveau de la défense et de la récupération. Une surprise en ce début de saison, la titularisation d'Eric Di Meco au poste d'arrière gauche alors que jusqu'ici (à l'OM puis à Nancy et Martigues) il avait toujours évolué sur l'aile gauche de l'attaque ou au milieu du terrain.

Une expérience qui laisse sceptique quelques observateurs restant sur le souvenir de Eric junior, excellent gaucher mais pas assez robuste à leur sens pour de stâches défensives où l'expérience et le physique comptent énormément surtout au plus haut niveau. A l'issue de la seconde journée du Championnat, coup de gueule de Bernard Tapie fort mécontent. Un nul à domicile contre Montpellier (Bernardet futur olympien ayant ouvert le score à la 4ème minute sur coup franc, égalisation de Papin à la 36ème) et une défaite à Lille avec une expulsion et cinq cartons jaunes. Banide fait les frais de cette malencontreuse entame. Michel Hidalgo devait lui succéder mais c'est finalement Gérard Gili qui se retrouve tout seule sur le banc. L'ancien sélectionneur national n'a t-il pas craint un échec qui avait égratigné son image de marque remontant au succès de l'équipe de France dans l'Euro 84. Gérard Gili responsable du Centre de Formation hérite contre toute attente d'un poste délicat dans des conditions difficiles. Enfant de Château Gombert, fils de gardien de but de très bon niveau, gardien de but lui-même à l'OM et en équipe de France juniors (trois saisons d'affilées) il est passé à côté d'une grande carrière, victime d'une grâve blessure alors qu'il jouait à Bastia, meilleure défense du Championnat de D1 au moment de l'accident.

A Rouen et à Alès où il joua ensuite, il ne retrouva jamais l'intégralité de ses moyens et se tourna à l'âge de 27 ans à peine vers l'apprentissage du métier d'entraîneur. En ce mois de juilet,il est responsable de Centre de Formation de l'OM (il était revenu à l'OM en 81/82 pour supléer Marc Lévy). En coulisse on doute de ses possibilités à mener une mission très délicate. Il avoue lui même ne pas connaître la majorité des joueurs. Sochaux, équipe en forme du moment inquiète l'aréopage olympien. Gérard Gili adopte une formule défensive avec Cauet et Pastinelli au milieu. Sauzée malade, et loin de sa forme optimum, joue libéro à la place de Le Roux suspendu. Le spectacle est de très moyenne qualité mais l'OM s'accroche pour un partage des points. Gérard Gili étonne beaucoup de monde en faisant sortir Vercruysse (55ème) et Cantona (78ème) pour lancer les jeunes Eyraud et Meyrieu, pensionnaires du Centre de Formation et dont il connaît bien les qualités.

L'entraîneur (intérimaire pour la plupart des observateurs) affiche ainsi sa personnalité puis montre qu'il a de la suite dans les idées à l'occasion du déplacement à Toulouse. Cantona et Pelé restent à la maison, Diallo réapparaît. Nouveau nul, très rassurant et prélude à une bonne série qui permet à l'OM d'occuper le poste de leader à l'issue de la 14ème journée. Série interrompue à Monaco où pourtant les supporters marseillais majoritairement représentés (comme d'habitude) scandent joyeusement "On est chez nous". 3 à 0 pour les locaux! Coup d'arrêt pour le groupe de Gérard Gili qui dira plus tard "Notre invincibilité devenait pesante et la défaite subie au Stade Louis II a remis certaines choses en place". Quelques difficultés à partir de là et six points de retard sur le leader P.S.G. à l'issue des matchs aller, sept à la veille de la trêve hivernale. A la reprise, un absent de marque dans le groupe : Eric Cantona. A Sedan, à l'occasion d'un match de bienfaisance au profit de l'Arménie, l'OM est copieusement sifflé au moment de l'échauffement. Pendant le match Cantona, cible privilégiée des siffleurs, reçoit un avertissement très sévère pour avoir poussé le ballon en touche. Excédé, il quitte le terrain et jette son maillot "sur l'arbitre et non par terre" précise Gérard Gili. On crie au sacrilège et le 12 février Eric Cantona rejoint Bordeaux où joue Marc Pascal, après un accord entre les présidents ennemis Claude Bez et Bernard Tapie. Jean Tigana accueille Eric à l'aéroport.

Tous d'eux ont grandi dans la banlieue marseillaise, aux Caillols! Jean Tigana aurait pu faire le chemin inverse quelques semaines plus tard. Au mois de mars il s'entraîne avec l'OM et fait même partie de la délégation conduite par Gérard Gili pour le déplacement à Metz (en spectateur). La Ligue Nationale n'accepte pas que l'OM prenne Tigana alors que les Girondins ont obtenu une dérogation pour enrôler Cantona (en remplacement de Genghini) et que Cannes a recruté Zoran Vujovic dans les mêmes conditions. Deux poids, deux mesures! Tapie furieux n'obtient que la signature de Gérad Bernardet, excellent meneur de jeu au demeurant. Le groupe de Gérad Gili ne semble pas affecté par ces gesticulations en coulisse et rejoint le P.S.G à la 27ème journée à l'issue d'un match laborieux contre Laval : but victorieux inscrit de la tête du providentiel Bruno Germain. Un seul accroc de taille dans la suite des événements : à Cannes où les olympiens s'inclinent 3 buts à 1. Paris reprend la tête avec une longueur d'avance à la veille de la 35ème journée. Au programme de ce 5 mai : OM - P.S.G !

Tous les ingrédients sont réunis pour faire de cette rencontre l'événement de la saison. Rivalité entre les deux clubs avec de surcroît les conséquences de l'affaire Tigana qui a opposé le président parisien à Bernard Tapie. Le profil des deux entraîneurs : le débutant Gérard Gili qui sans avoir l'air d'y toucher a façonné une équipe de caractère avec des joueurs talentueux et très réceptifs, Tomisalv Ivic un coach qui bouge, Hadjuk Split, Ajax Amsterdam, Anderlecht, Ascoli, Porto! Un tacticien prudent et efficace adepte d'un style sans fioriture, le réalisme à l'état pur faisant peu de cas du spectacle. Il gagne et il s'en va!
Les observateurs avertis imaginent le scénario : un P.S.G. hyper défensif. Bien vu! En effet les attaquants olympiens se heurtent à un rideau hermétique dressé devant le vigilant et expérimenté Joël Bats. Bien également de la part de Gérard Gili qui après un siège en régle improductif donne du nerf à son équipe en lançant ses jokers favoris Meyrieu (57ème) puis Eyraud (76ème) remplaçant respectivement Gastien et Vercruysse. Les deux toulonnais (cadets à leur arrivée à l'OM) combinent bien une première fois mais Bats s'interpose brillamment, puis Huerd contre Simba. Sur le renvoi, Franck Sauzée franchit la ligne médiane balle au pied s'appuie sur le tamdem Eyraud-Meyrieu et continue sa course. Servi à 25 mètres des buts il tire en diagonale. Une fusée qui laisse pantois Joël Bats consterné, prostré sur son séant. Le stade chavire dans le bonheur! "Je me souviens très bien de la venue du P.S.G. au Vélodrome et du but de Franck Sauzée suite à une occasion parisienne repoussée par Huard. Deux choses me sont restées : l'émotion sur le banc et la réaction du public se levant d'un bond comme un seul homme. 35000 marseillais se soulageaient soudain de 17 ans d'angoisse et de frustrations. C'était beau, même si le titre n'était pas acquis à 100% et le serait quinze jours après contre Auxerre". Effectivement ce succès ne donne pas le titre à l'OM. Mathématiquement tout reste possible. Un succès à Toulon avant la venue des poulains de Guy Roux au Stade Vélodrome prévue le 20 mai. Deux buts de Papin (qui n'avait jamais marqué contre les bourguignons) et cette fois la foule peut chanter "On est champions". Les joueurs portent Gérard Gili en triomphe pour un tour d'honneur.

REPERES
Capitaine : Jean-Pierre Papin
Entraîneur : Gérard Banide puis Gérard Gili (1er août)
Résultats
38m - 20v - 13n - 5d - 73 pts 56 buts (2ème attaque)
Domicile : 14v - 5n - 0d - 47 pts 39 buts pour 18 buts contre
Extérieur : 6v - 8n - 5d - 21 pts 17 buts pour 17 buts contre
Effectif
Allofs - Basile - Bernard - E. Cantona - Cauet - Diallo - Di Meco - Durand - Eyraud - Förster - Gastien - Germain - Huard - Le Roux - Meyrieu - Mura - Papin - Pastinelli - Pelé - Santini - Sauzée - Thys - Vercruysse
Buteurs
Papin 22 - Allofs, Vercruysse 7 - Cantona 5 - Sauzée 4 - Eyraud, Le Roux, Thys 2 - Diallo, Förster, Germain 1 - Doare (Lille), Flucklinger (Strasbourg) 1 csc
Equipe type
Huard - Thys - Förster - Le Roux - Di Meco - Sauzée - Vercruysse - Germain (Gastien) - Eyraud (Cantona) - Papin - Allofs (Diallo)
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#Posté le dimanche 24 juillet 2005 13:33

CHAMPION DE FRANCE 1971-1972

Après la victoire en championnat de 1971, l'OM continue sur sa lancée... L'Europe, la Coupe, le Championnat. 1972 sera l'apothéose de la présidence de Marcel Leclerc... Si la présence de Carnus et Bosquier apporte une indéniable expérience internationale à la défense, le départ de Loubet prive l'OM d'un véritable ailier gauche (créateur mais aussi réalisateur avec 31 buts en deux saisons). Ni Couécou qui n'est pas un spécialiste (il en convient lui-même) ni Di Caro malgré ses qualités ne pourront le remplacer avantageusement d'emblée. Il est question du jeune gaucher Mezy (Nîmes réclame une très fort somme et ce n'est pas un ailier) et du sedanais Dellamore, ces bruits ne débouchent sur rien de concret. La saison va commencer avec un effectif de 13 joueurs ayant déjà opéré au plus haut niveau auxquels il convient d'ajouter Bracci, Chaumeton, Gili et Courbis (internationaux juniors) Le Boedec et Tokoto (retour de Paris Neuilly) Daniel Leclerq et Kraft (gardien venu de Nancy).

Tenu en échec à domicile par Lyon, l'OM se déplace à Ajaccio pour la deuxième journée du championnat. Escale, Tassone, Piatti et Sansonetti jouent dans la cité impériale où se distingue Trésor. Alors que les locaux mènent 1 à 0, Escale laisse rouler la balle pour temporiser, vif comme l'éclair son ami Skoblar (ils ont passé les vacances ensemble) la lui subtilise et marque. Monsieur Franciel refuse le but. Basquier égalise en fin de rencontre sur penalty. Malgré une série de neuf rencontres sans défaite, une polémique éclate autour de Couécou. Dans les milieux "bien informés" on parle d'incompatibilité d'humeur avec Skoblar. Zatelli tout en regrettant l'absence d'un ailier de métier défend l'ex girondin "Il est naturel qu'on lui donne le temps de s'adapter à un poste nouveau pour lui"... l'équipe malgré ce relatif déséquilibre s'installe entête dès la 7e journée tout en se distinguant en Coupe d'Europe avec le trop fameux OM-AJAX !

Le 2 octobre à Nice nous allons retrouver non seulement Loubet mais aussi Monsieur Franciel.., Charly se montre à son avantage en marquant le 2e but de son équipe, celui qui provoque la première défaite de l'OM. Le second se distingue également en accordant à Jouve un but marqué dans les mêmes conditions que celui qu'il avait refusé à Skoblar à Ajaccio ! Cet incident de parcours digéré, l'OM (l6 points) accueille Saint-Etienne (12 points). A quelques minutes de la fin les équipes sont à égalité... Le public avait bruyamment mais en vain réclamé un penalty pour une faute sur Couécou... On s'achemine donc vers un score de parité lorsque Larqué surprend Carrnus. Le juge de touche lève son drapeau et signale à Wurtz un hors jeu de position de Patrick Revelli... Monsieur Wurtz n'est pas monsieur Machin, il ne tient aucun compte de l'avis de ses assesseurs... Ayant conservé un souvenir vivace de l'incident du mois d'août 1970, le public ne comprend plus ! Monsieur Rocher est aux anges et Keita euphorique déclare "Skoblar n'a marqué que 7 buts, j'en suis à 14, il ne me rejoindra pas cette année". Cette facheuse péripétie envenime à nouveau l'atmosphère. Magnusson devient un moment le centre des conversations... il n'entrerait plus dans le cadre du football total préconisé par Marcel Leclerc. La magie de son dribble a fait long feu... Les défenseurs ont trouvé la parade (ne s'agit-il pas de brutalités en l'occurence!). Certains annoncent son départ mais l'immense majorité du public et probablement Mario Zatelli (nous savons qu'il tient le suédois en haute estime) désapprouvent. L'OM effectue malgré tout un parcours presque parfait (une seule défaite à Bastia). Pour la dernière journée des matchs aller nous nous déplaçons à Monaco... l'équipe est sur place. Monsieur Leclerc téléphone à Lucien Leduc et lui donne l'ordre de faire jouer Bracci à la place d'Hodoul. L'entraîneur refuse dans un premier temps puis s'incline. Le grand François fait ses débuts au poste d'arrière droit! Bosquier marque l'unique but de la rencontre... L'OM champion d'automne compte quatre points d'avance sur Nîmes, cinq sur Rennes, six sur Sochaux... Saint-Etienne navigue au milieu du tableau. Cette confortable position au classement ne satisfait pas une certaine frange de L'environnement de l'OM. "Il manque un buteur susceptible de remplacer skoblar si celui-ci venait à faire défaut" constate un journaliste de France soir. Monsieur Leclerc hésite cependant à modifier l'équipe qui somme toute lui donne satisfaction. Il refuse de céder Magnusson à Feyenord qui offre pourtant une coquette somme, il confirme que Couécou (auteur de cinq buts et en nets progrès) restera à Marseille et annonce un renfort pour Noël...

Qui sera l'oiseau rare ? Peut- être Djazic (le véto de la fédération yougoslave coupe court à cette éventualité) Antal Nagy (meilleur buteur du championnat belge) ne viendra pas non plus. Ça sera finalement Verdonck ailier gauche international hollandais, très utile dès le début des matchs retour: skoblar suspendu ne joue pas. Très à l'aise loin de ses bases, l'OM conserve une bonne marge de sécurité avant de prendre le large à l'occasion de son déplacement à Nîmes où les Olympiens s'imposent malgré l'absence de Skoblar (buts de Couécou, Bosquier et Verdonck). Leduc se sent libéré et déclare à Jacques Ferrand de France- Football " Il y a un mois, j'ai été convoqué par le comité directeur, on m'a fait sentir que si les résultats ne s'amélioraient pas, je n'avais qu'à laisser ma place... je me sent bien à l'OM et je désire collaborer avec tout le monde... je sais que certains m'en veulent parce que je répète sans cesse que les contritions d'entrainement ne sont pas dignes d'un grand club comme l'OM et qu'il faudrait prévoir d'urgence des installations, on en parle beaucoup mais rien n'avance dans ce domaine. Par ailleurs je me félicite de mon entente avec Mario Zatelli qui souffre des mêmes difficultés que moi !". Pourtant la menace pèse sur l'entraîneur...
La sentence tombera après la victoire surprise de Bastia au Stade Vélodrome (Magnusson, Bonnel et Skoblar ne jouaient pas). Mario Zatelli s'occupera désormais de l'équipe ! Cette décision (prise dans les mêmes conditions que celle qui avait fait de Lucien Leduc l'entraîneur de l'OM en décembre 70) fait jaser. Quelques jours après l'OM doit jouer à Saint-Etienne. Pour faire plaisir à Mario Zatelli, Lucien Leduc effectue le voyage mais pas avec l'équipe. Les diri- geants stéphanois saisissent la balle au bond : ils annoncent ironiquement la présence de l'ancien entraîneur dans les tribunes, histoire peut être d'échauffer les esprits. A Marseille nous sommes plus discrets, Monsieur Rocher présent dans les tribunes du stade vélodrome lors du dernier OM/St-Etienne n'a fait l'objet d'aucune attention particulière. Des dirigeants olympiens ont même éloigné un gars qui l'ayant reconnu, s'apprêtait à le chahuter. Le public stéphanois a par ailleurs réservé un accueil maison Carnus et Bosquier. Le gardien international a effectué une partie remarquable, soumis à un double bombardement (celui des attaquants stéphanois et c'est normal mais aussi celui moins orthodoxe des spectateurs placés derrière les buts qui avaient de bonnes provisions de projectiles divers). Une fois de plus nous avons perdu à Geoffroy-Guichard, mais cela n'aura pas de conséquences facheuses. Pour le dernier match de championnat à domicile l'OM reçoit Monaco. Un incident éclate entre Couécou et Chomet. Monsieur Besory les expulse ! La présence de Didier pour la finale de la coupe est compromise ! Les supporters de l'OM saluent comme il se doit la victoire de l'OM assuré du titre de champion de France ! Le dernier match de la saison à Lyon permettra au bouillant girondin de purger son match de suspension. Bonnel fait sa rentrée, scntehdon tient... Bracci marque le premier but de sa carrière, Skoblar fait honneur à sa réputation. En inscrivant les deux autres il s'adjuge le titre de meilleure buteur, il a rejoint et dépassé Keita.., lièvre 72 du football Français.

REPERES
Capitaine : Jules Zvunka
Entraîneur : Lucien Leduc puis Mario Zatelli
Résultats
38m - 24v - 8n - 6d - 56 pts 73 buts (2ème attaque)
Domicile : 12v - 5n - 2d - 29 pts 43 buts pour 15 buts contre
Extérieur : 12v - 3n - 4d - 27 pts 35 buts pour 22 buts contre
Effectif
Bonnel - Bosquier - Bracci - Carnus - Chaumeton - Couécou - Courbis - Di Caro - Gili - Gress - Hodoul - Kraft - Kula - Le Boédec - Leclercq - Lopez - Magnusson - Novi - Skoblar - Tokoto - Verdonk - Zvunka
Buteurs
Skoblar 30 - Couécou 13 - Bonnel, Di Caro, Bosquier 5 - Magnusson 4 - Gress, Verdonk 3 - Kula, Bracci 1 - Orlanducci (Red Star) 1 csc .
Equipe type
Carnus - Lopez - Zvunka - Bosquier - Kula - Novi - Gress - Bonnel - Magnuson - Skoblar - Couécou
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#Posté le dimanche 24 juillet 2005 13:52

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