OLYMPIQUE DE MARSEILLE

A la fin de cette saison dont on attendait un peu plus, Djorkaeff et Destrumelle signent au Paris Saint-Germain, Joseph rejoint Domergue à Valenciennes (échange contre Daniel Leclercq), Couécou revient au club. Le 19 août l'OM gagne à Strasbourg pendant que Saint-Etienne s'incline à domicile contre Nantes. Ça commence bien, Jules Zvunka étrenne on ne peut mieux ses galons de capitaine !
Pourtant l'équipe se cherche (deux défaites consécutives à l'extérieur). Avant le match contre Angoulême (Christian Delachet remplace Escale blessé) une banderolle réclame le retour de Gloria... ce jour là avec la rentrée de Magnusson (il a purgé les deux premiers matches de suspension de sa carrière), l'OM réalise un carton : 5 à 1 ! "L'OM c'est le Mistral" écrira Jacques Etienne dans l'Equipe ! Après avoir battu Valenciennes dans le nord et concédé le nul contre sochaux l'OM se rend à Saint-Etienne pour y disputer le match de retard initialement programmé pour le 30 août. Monsieur Rocher avait obtenu le report de la date de cette rencontre pour permettre à son club de disputer un tournoi au Maroc ! l'OM perd deux buts à un.

Les milliers de Marseillais présents à Geoffroy Guichard accusent l'arbitre d'avoir aidé les verts en oubliant de siffler un penalty flagrant. Saint-Etienne prend la tête du championnat. Cette défaite imméritée ne trouble pas la sérénité du bloc phocéen qui grâce à une série de résultats positifs rejoint son légendaire adversaire et le coiffe sur le poteau pour le titre symbolique de champion d'automne (égalité de points, avantage à la différence de buts).
Pendant que Loubet, Novi et J.P. Lopez bouclent leurs valises pour l'Amérique du sud (tournée avec l'Equipe de France) quelques nouvelles inattendues font couler encre et salive. Lucien Leduc quitte la douceur angevine pour remplacer Mario Zatelli intronisé directeur sportif. Pantelic (gardien international yougoslave jouant au Paris Neuilly club placé sous la tutelle de Marcel Leclerc) et Gilbert Gress (supervisé à Stuttgart le 24 octobre veille de Lyon-OM par Marcel Leclerc et Mario Zatelli) signent à l'OM. A la reprise, très à l'aise loin de ses bases (victoires à Ajaccio et Sedan) l'OM piétine à domicile. Les verts n'en profitent pas. Avant le choc tant attendu entre les deux candidats au titre, la location bat son plein, les revendeurs de billets réalisent de bons profits sauf ceux qui ont tardé à écouler leurs précieux sésames.
Le 7 mars il fait un froid de loup, sur le boulevard Michelet on propose des billets au plus offrant... peine perdue ! Pourtant 38546 spectateurs assistent à la rencontre emmitouflés. Le résultat du match (2-2) laisse les deux protagonistes sur leurs positions... Egalité aux points, avantage à la différence aux buts pour l'OM ! Le suspens va bientôt tomber : le 4 avril les foréziens profitant de trois contre performances de l'OM (défaite à Nancy, nuls à Angoulème et contre Nantes) les verts prennent le large... trois points d'avance !
"Marseille a de moins en moins l'allure d'un candidat au titre" constate Robert Nataf de France-soir. Qu'en sait-il répliquent les inconditionnels de l'OM pour se donner des forces ! Le 14 avril on inaugure le nouvel éclairage du stade vélodrome. On y voit comme en plein jour ! Valenciennes vole en éclats (5 à 2).
L'écart reste le même jusqu'au 9 mai, ce jour là, contre toute attente, Bordeaux gagne dans l'enfer de Geoffroy Guichard. Des supporters stéphanois insultent Carnus. Monsieur Rocher se fâche, il accuse le président Leclerc "Il a cherché à miner mon club en laissant annoncer les départs probables de Carnus et Bosquier à l'OM". Personne ne pense à lui faire remarquer que J. Zvunka, Hodoul et Escale craignant pour leur place pourraient également "gamberger" ! Par ailleurs ne parle-t-on pas déjà du départ de Loubet et de Skoblar ? Sans aucune forme de procès l'autoritaire stéphanois exclut de son équipe les deux internationaux, menant ainsi en doute leur intégrité ou du moins leur capacité à assumer un contrat.
Les olympiens ne se préoccupent guère de son humeur ils n'arrêtent plus de gagner (7 victoires consécutives dont trois à l'extérieur). A la veille du dernier match contre strasbourg les positions sont les suivantes : OM : 53 points différence de buts + 43 St-Etienne : 51 points différence de buts +39
Mathématiquement tout est possible... Nous gagnons 6 buts à 3 et Saint-Etienne perd à Nantes. Skoblar (3 nouveaux buts) est sacré soulier d'or européen (44 buts en 36 matches joués : records de France et d'Europe pulvérisés !) c'est la première fois qu'un joueur opérant dans le championnat de France remporte le trophée !

REPERES
Capitaine : Jules Zvunka
Entraîneur : Mario Zatelli puis Lucien Leduc (décembre)
Résultats
38m - 23v - 9n - 6d - 55 pts 94 buts (1ère attaque)
Domicile : 13v - 6n - 0d - 32 pts 56 buts pour 20 buts contre
Extérieur : 10v - 3n - 6d - 23 pts 33 buts pour 28 buts contre
Effectif
Gardiens (3) : Escale (35), Pantelic (2), Delachet (I)
Défenseurs (4) : J-P- Lopez (38), Hodoul (38), J. Zvunka (38), Kula (35).
Milieu (4) : Novi (38), Bonnel (37), Gress (19), Leclercq (12).
Attaquants (5) : Skoblar (36), Magnusson (35), Loubet (30), Couécou (22), Di Caro (2).
Buteurs
Skoblar 44 - Loubet 14 - Bonnel 12 - Couécou 8 - Gress 4 - Magnusson 2 - Novi, Di Caro, Kula, Lopez, Leclercq 1 - Osman (Nantes), Ferrié (Red star), Sérafin (Valenciennes), Papin (Bordeaux), Bosquier (Saint-Etienne) 1 csc
Equipe type
Escale - Lopez - Zvunka - Hodoul - Kula - Novi - Bonnel - Gress (Couécou) - Magnusson - Skoblar - Loubet

La seconde guerre mondiale terminée, nous n'avions pas brillé depuis la reprise du championnat. n vue de la saison 46/47 le président Dancausse engage une armada de joueurs venus d'Afrique du Nord : Liberati, Dahan, Amar, Salem, Bouchaib Rodriguez, Pujalte, Latrille s'ajoutant aux anciens Pardigon, Hadidji, Gallian, Bastien, scotti, Dard, Robin, Pironti, Aznar, Zatelli, Franceschi, Demareville. Jules Dewaquez n'obtient pas les résultats escomptés. Pour 47/48 le président de l'OM s'en va chercher Joseph Zilizzi un entraîneur italo-hongrois. Il recrute René Bihel (meilleur buteur du championnat 45/46) Andrey Nagy international hongrois) Avril Martin (international amateur anglais) Vratil (international tchèque) et Trskan alias Samos (yougoslave). Le nouvel entraîneur dispose de 27 joueurs de valeur... L'embarras du choix donc ! Après une victoire à domicile contre Toulouse, l'OM reçoit une cinglante correction à Nancy (4-0) au cours d'un match très violent (Nagy assommé par Brusseaux). A la suite d'un autre revers à Reims, Jacques de Riswick dans l'Equipe enfonce allègrement l'OM : "Quelle différence de conception entre les deux équipes, on eût dit que l'OM retardait de Vingt ans... cette équipe montre aujourd'hui comme l'an dernier le défaut de sa cuirasse : manque de vrais footballeurs, absence de style et surtout de jeu tant soit peu coordonné et intelligent".

A la recherche de la bonne carburation l'équipe de Zilizzi alterne les bons et les mauvais résultats. Après unie large victoire contre Lille (4-1) Monsieur Dancausse s'accroche avec monsieur Abelly (ligue du sud Est) à propos de l'arbitrage : 300 000 Francs d'amende ! A la fin des matches aller l'OM occupe la 3e place du classement à égalité avec Roubaix (champion sortant) mais à quatre longueurs du stade de Reims (valeur montante du football fiançais). Dès la deuxième journée des matches retours nos représentants prennent unie éclatante revanche sur Nancy (5-0)... Le 25 janvier le leader Reims nous rend visite. Pironti ouvre le score, les champenois jouent bien... Liberati très sollicité est blessé sérieusement par Palluch (coup de pied de volée en plein visage). Félix Pironti prend son maillot. Trskan se blesse également. Malgré cette adversité perverse les marseillais conservent leur maigre avantage. Nous n'avons pas noté les réactions de monsieur Jacques de Biswick! Vient la dernière journée, Marseille n'a qu'un point d'avance sur Reims mais sauve l'essentiel en faisant un match nul difficile à Sochaux (Cf : Archives). L'OM est champion !!!! Bastien, Dard, Aznar et Zatelli (dernier match et dernier but, celui de la victoire, contre Strasbourg le 12.10.47. Il avait débuté le 25.08.35 contre l'Excelsior de Roubaix) établissent un record: Ils viennent d'être sacrés champions de France après avoir remporté le titre onze ans plus tôt (37-48). Avec ce troisième titre et les six victoires en coupe, l'OM devient le club le plus titré de France. A leur retour, les joueurs reçoivent une immense ovation en Gare Saint-Charles. Ils rejoignent le Quai des Belges juchés sur l'impériale d'un autocar qui avançait lentement au milieu d'une foule en délire... Au cours de la réception qui suit on fête également les basketteurs de l'U.S. Marseille (champion de France) et ceux de Marseille XIII (vainqueurs de la Coupe de France). Cette année 47-48 reste la plus glorieuse de l'histoire du sport Marseillais : trois titres nationaux des grands sports d'équipe pour la même ville !

Le 7 juin ces trois valeureuses équipes couvertes de gloire sont présentées au public Marseillais à l'occasion d'uun match amical OM-Charleroi au stade Vélodrome. Une dernière journée bien difficile !! A l'issue de la 33e journée (victoire de Metz 6 buts à 3) les positions sont les suivantes : OM 47 points joue à sochaux 2. Reims 46 points joue à St-Etienne 3. Lille 45 points joue à Sète. Avec un match nul, l'OM sera champion de France... Pour leur retour au niveau de l'élite les sochaliens ont atteint leur objectif: unie place au milieu du tableau. Ils n'ont rien à attendre de ce match mais l'aréopage olympien s'attend à une chaude réception. Effectivement, d'entrée les joueurs se frictionnent. Un incident éclate entre Scotti et Humpal.

Les locaux poussés par un public hostile à notre cause multiplientles assauts sous l'impulsion de Jacques et Courtois en particulier. LOM essuie l'orage (il ne s'agit même pas d'une métaphore car il s'est mis à pleuvoir). Bihel alerté par Pironti tire de peu à côté puis Martin trouve Dessonnet à la parade sur un tir bien cadré... A la 38e minute Pironti lancé par Martin tire du pied droit (qu'il n'utilise que dans les grandes occasions) et marque. La joie marseillaise sera de courte durée ! Les sochaliens égalisent et prennent l'avantage (Tichy). Survoltés par cette double réussite les locaux font de grosses misères aux Olympiens. Courageux et solidaires les hommes de Zilizzi ne se contentent pas de subir... Rodriguez tire sur la barre. En fin de match ils jouent leur va tout... Sochaux replié temporise pour essayer de conserver le gain d'une victoire de prestige. Dans les tous derniers instants Bihel finit par trouver la faille. Pironi renvoie la balle... Elle a franchi la ligne disent les marseillais. Non répond Pironi soutenu par ses camarades.
Monsieur Veyret arbitre de la rencontre consulte son juge de touche qui donne raison aux Marseillais. Le public n'apprécie pas, déborde le service d'ordre et envahit la pelouse. Les joueurs Olympiens doivent livrer bataille pour regagner les vestiares. Malgré ce tumulte, Roger Courtois très fair play s'approche de Bihel et lui dit : "Tu dis que ton but est valable, je ne peux pas mettre en doute la parole d'un joueur aussi loyal que toi"... sur ces entrefaites les Marseillais apprennent que Lille a gagné et que Reims a perdu...

Le lendemain dans l'Equipe Gabriel Hanot écrit : "Si le but de Bihiel (89e minute) du match Sochaux-OM n'avait pas été accordé, l'OM eût été quand même Champion de France au goal average... Lille n'aurait dépossédé l'OM de sa couronne que s'il avait gagné à Sète 18 à 1... Score invraisemblable !".

REPERES
Capitaine : Bastien
Entraîneur : Joseph Zilizzi
Résultats
38m - 20v - 8n - 6d - 48 pts 83 buts (1ère attaque)
Domicile : 16v - 1n - 0d - 33 pts 62 buts pour 14 buts contre
Extérieur : 4v - 7n - 6d - 15 pts 21 buts pour 29 buts contre
Effectif
Amar - Aznar - Bastien - Bihel - Bouchaïb - Dahan - Dard - Forno - Fontaine - Franceschi - Gallian - Hadidji - Latrille - Libérati - Martin - Nagy - Pironti - Pujalte - Robin - Rodriguez - Rossi - Salem - Scotti - Trskan - Vila - Vratil - Zatelli
Buteurs
Bihel 15 - Dard 12 - Pironti, Martin 10 - Robin, Aznar, Nagy 6 - Scotti 5 - Trskan 4 - Vratil 3 - Zatelli, Bastien, Salem 1 - Arens (RC Paris), Juillard (Nancy), Fornetti (Cannes) 1 csc
Equipe type
Libérati - Dahan - Rodriguez - Salem - Bastien - Scotti - Nagy (Robin) - Martin (Aznar) - Dard - Bihel - Pironti

En cette année 1929, l'OM était qualifié pour jouer le Championnat de France dans la Division d'Excellence qui allait être disputé pour la dernière fois... 1927 avait été une année d'apothéose : premier Championnat du Sud-Est - troisième Coupe de France.
1928 par contre, très mauvaise sous tous les rapports: D'abord Edouard Crut était parti pour s'installer à Nice à l'O. G. C. de Nice où il aidera fortement son nouveau club à atteindre les sommets de la hiérarchie locale d'abord puis nationale ensuite. Schnoeck nous avait également quitté, mais seulement momentanément, il reviendra un peu plus tard. Alcazar était bien arrivé d'Oran mais trop jeune encore, il n'avait pas encore pu exprimer sa vraie valeur. L'OM n'a pas été Champion du Sud-Est, ce sont les Sports Olympiques de Montpellier, qui en attendant de gagner la Coupe de France l'année suivante remportèrent ce Championnat. En Coupe, nous n'avions pas été plus brillants, puisque nous avions été éliminés en 1/8e de finale : 2 à 3, après un premier match nul 2 à 2 par un club du Nord, Amiens A.C. Mais en 1929 tout change; L'OM fut Champion du Sud-Est mais en Coupe, nous étions éliminés en 1/16e de finale par le Stade Français qui se vengeait ainsi des défaites qu'il avait subies contre nous au cours des années précédentes. Champion du Sud-Est... comme tels, nous étions qualifiés pour jouer le Championnat de France dans la Division d'Excellence qui allait être disputé pour la dernière fois. Nous avons gagné ce championnat ajoutant ainsi un premier titre national à notre fleuron.

Mais l'équipe qui a gagné ce championnat n'avait plus la même allure que celle de 1927, année ou l'OM remporte sa deuxième coupe de France. Nous l'avons dit plus haut Crut était parti et quand on sait ce qu'il avait représenté à l'OM on mesure davantage le vide que ce départ avait créé. Devaquez vieillissait, il ne recevait plus les longues passes transversales dont "Mélanie." Crut avait le secret. Gallay n'avait plus les ouvertures, les longues passes en avant, qu'il exploitait si bien avec sa vitesse de course. Boyer était fortement handicapé par une blessure au genou qui ne guérissait pas, ce qui bien entendu lui enlevait une grande partie de ses formidables moyens et il faut le dire Alcazar, était encore trop inexpérimenté, malgré sa valeur et ses boulets de canon.

Il convient cependant de noter que l'OM bénéficiait en cours de saison des services d'un joueur venu de Blidah (Algérie) qui négociant de son état partageait son temps entre l'Afrique du Nord et Marseille et jouait avec l'OM lors de ses séjours dans notre cité. Il s'appelait Georges Bonello, il fut trois fois international. Il est aujourd'hui retiré à Bandol et on peut le voir quelques fois dans la tribune où se réunissent les anciens joueurs. Les lignes arrières également n'avaient plus le même visage. Seitz avait disparu depuis 1927, son remplaçant d'alors Schnoeck était également Parti comme nous l'avons dit plus haut. Il reviendra quelques années après. Aimé Durbec avait donc glissé des demis aux arrières, remplacé à son ancien poste par Blanc qui réapparaissait. L'autre demi-aile étant un jeune homme venu d'lstres, Aquaron.

REPERES
Equipe Type : Allé, Durbec, Jacquier, Blanc, Cabassu, Aquaron, Devaquez, Alcazar, Boyer, Gallay, Bonello.

Entre deux gros calibres du championnat, les 22 acteurs offriront en effet un superbe spectacle au Parc des Princes où l'OM enlèvera son second doublé. Pour l'OM, tout avait commencé le 4 mars à Biarritz où, sous une incroyable tempête, Papin et Allofs (trois fois) avaient crucifié Pau (4-0). A l'instar des Girondins de Bordeaux en 1986, les olympiens ne perdaient pas un seul de leurs matches éliminant successivement Quimper (4-1 puis 0-0), Toulon (1-1 puis 2-1 à Mayol avec un but de Papin à la 88e), Rennes (5-1 puis 2.2) et enfin Auxerre (2-0 et 1-0). Avec la finale, l'OM aura inscrit pas moins de 25 buts dont 11 pour JPP et 10 pour Allofs. Ces deux attaquants allaient d'ailleurs être les principaux bourreaux des Monégasques et d'un incroyable Marcel Dib qui avait abattu les "bornes" sur la pelouse du Parc.
Cette finale passionnante démarrait avec un premier but de Papin dès la 12e mn d'un tir croisé de 18 mètres à droite après un contre de Meyrieu sur Puel. JPP doublait la mise dix minutes plus tard reprenant de la tête au premier poteau un centre de la droite de Thys. Marcel Dib réduisait la marque à la 31e, mais l'OM, décidément irrésistible, creusait encore l'écart par Papin, bien servi par Vercruysse, et Allofs qui interceptait une passe en retrait de Poullain à Battiston.
La messe était dite mais l'entraîneur monégasque donnait encore le frisson à l'OM en faisant rentrer deux attaquants (Kurbos et Fofana) pour venir épauler Weah. Mais il était trop tard. Malgré deux buts de Dib et Amoros sur un penalty consécutif à une faute de Thys sur l'inévitable Dib, Monaco s'inclinait 4-3. L'OM enlevait son dixième trophée.
Quant à JPP, il l'avait dit. Et il l'a fait ! Au moment de recevoir la Coupe, il donnait l'accolade (et la bise) au Président Mitterrand.

OM 4-3 AS Monaco (10/06/1989)
Le 10 juin 1989 à Paris (Parc des Princes)
OM: Huard, Thys, Di Méco, Förster, Le Roux, Germain, Meyrieu (Eyraud 46e), Sauzée, Papin, Vercruysse (Gastien 69e), Allofs.
AS Monaco: Ettori, Amoros,Valéry, Sonor, Battiston, Poullain (Kurbos 68è), Puel (Fofana 46e), Dib, Weah, Hoddle, Petit
44 448 spectateurs / Arbitre M. Quiniou

Buts
1-0 Papin (12), tir croisé de 18m à droite, après un contre de Meyrieu sur Puel. 2-0 Papin (22), reprise de la tête de 7m au premier poteau d'un centre de la droite de Thys.
2-1 Dib (31), tir en lob de 15m à droite, après un centre de la droite de Hoddle dévié de la tête par Sauzée sur Battiston.
3-1 Papin (47), tir de 12m à droite, après une percée sur ouverture de Vercruysse depuis le rond central.
4-1 Allofs (65), tir de 15m dans l'axe, après interception d'une passe en retrait de Poullain à Battiston.
4-2 Dib (72), reprise en lob, de 16m au second poteau, d'un centre de la gauche de Weah dévié dans l'axe par Kurbos.
4-3 Amoros (88), penalty (faute de Thys sur Dib) C'est sans doute l'une des plus belles finales de l'histoire de la Coupe.

Repères
Ils ont aussi participé
Santini (16e) Cauet (32e - 16e), Mura (8e - 1/4 - 1/2) Diallo (32e - 16e).

Le Parcours jusqu'à la finale
- 32è : OM 4-0 FC Pau
- 16è : OM - Quimper Cornouailles FC 4-1 et 0-0
- 8è : OM - SC Toulon Var 1-1 et 2-1
- 1/4: OM - Stade Rennais FC 5-1 et 2-2
- 1/2 : OM - AJ Auxerre 2-0 et 1-0